| Sujet: Re: CHAPITRE II Sam 8 Oct - 16:06 | |
| • L'argent ne les tue pas, les blesse seulement (sinon un surdoué peut les tuer xD) S'ils sont transpercés au coeur avec une lame en argent, ils sont affaiblis et peuvent rester inconscient entre un et deux jours en fonction de la gravité. • Pour les tuer, il faut donc plusieurs éléments : regrouper ceux qui caractérisent ces bêtes.# Du sang de loup normal # Du sang humain # Une lame (qu'importe) en argent massif # De la sève d'aubépine blanche # De l'aconit tue-loup • Tous les éléments doivent être mélangés, et la lame doit être trempée dans cette sorte de “ potion ”. • Il faut que ce soit un soir de Lune Rouge (et donc avoir le courage de se pointer ce soir là devant les Loups Garous Originels xD) et dans une église (même s'ils peuvent aller dans ces lieux, ils y sont moins puissants : c'est pas des Dieux non plus) !
La clé ? Être assez agile pour pas se faire bouffer xD Parce-qu'en argent massif, pour pouvoir bouger, faut pas une épée xD Un petit poignard contre une grosse bête : faut oser :D Surtout quand il faut avoir trouvé tous les éléments avant (a)
Y a quelque chose à changer ? ^^
Dernière édition par Shakespeare J. McCartney le Sam 8 Oct - 16:18, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: CHAPITRE II Sam 8 Oct - 16:47 | |
| Bon, explication donnée sur msn mais je la remets ici xD On peut pas les tuer : le rituel est assez du quand même à éxecuter, et qui dit qu'on peut compter sur ce vieux parchemin que le vieux curé du village trouvera dans la boîte aux lettres de l'église ? (a) bon j'exagère la situation XD Mais voilà, ils ne mourront pas x) Mais dans le chapitre II, faudra faire mourir Salomon, parce-qu'on va pas le traîner pendant tous les chapitres, non ? |
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| Sujet: Re: CHAPITRE II Sam 8 Oct - 18:11 | |
| Et voilààààààà !
Cette nuit-là, alors que le soleil se couchait sur l’horizon, que sa lumière déclinait lentement, plongeant progressivement le comté d’Antrim dans l’obscurité, un homme marche sur la longue route qui serpente doucement dans la Grande Plaine, traversant le Bois d’Argent, pour relier la cité de Ballycastle et celle de Gaoithe. L’homme est encapuchonné, il marche difficilement, en s’aidant d’un long sceptre en bois d’Aubépine blanche. Un corbeau le suit, lançant son lugubre croassement dans la nuit. Les nuages bas voilent la Lune et les Étoiles, le froid mordant terre toutes les gens chez elles, il n’y a pas âme qui vive dans la Grande Plaine. À l’exception de cet homme. Il a marché tout le jour et toute la nuit précédente, voilà plus de deux semaines qu’il va de par les routes, à pieds, dans sa grande cape à capuchon, avec son bâton. Personne ne sait qui il est, ni d’où il vient, ni où il va. Il marche, voilà tout. L’homme à la barbe et aux cheveux d’argent arrive à la lisière du Bois d’Argent. Sans peur il s’engage sur le sentier, dans l’obscurité, et poursuit sa route. Le silence l’accueille. Ses pieds ne font aucun bruit en se posant sur le sol, sa cape effleure la terre sans la toucher, son sceptre laisse une légère marque de brûlé. Il chemine lentement, sans un bruit, dans un silence de velours. Les habitants de Ballycastle disent le Bois hanté, habité d’esprits malins et retors, de créatures de la nuit et d’esprits. Ils se refusent à le traverser de nuit, même bien accompagnés. Parfois des hurlements s’en échappent, déchirent la nuit, glacent les habitants d’effroi. Quelques fois des cadavres de moutons et de chèvres sont retrouvés aux abords de la forêts, éventrés, à moitié déchiquetés, portant les traces de griffes ou de crocs des loups. De gros loups. D’autres fois ce sont des cadavres humains que l’on retrouve, portant les mêmes signes. La rumeur s’est répandue : des loups plus gros que nature vivent là, dévorant leurs troupeaux et les rares voyageurs qui s’aventurent de nuit dans le Bois d’Argent. Des loups envoyés par le Malins pour les tenter et les attirer dans les gouffres de l’Enfer. L’homme avance toujours d’un pas égal, lent et pesant. Il ne croit pas à ces contes de bonnes femmes, mais il doit aller vérifier. Son Seigneur et Roi le lui a ordonné. Il chemine progressivement, sans crainte aucune, scrutant l’obscurité. Les nuages, dans le ciel, défilent sans se dissoudre. La nuit est plus sombre que l’encre. Mais l’homme y voit comme en plein jour. Pas un signe de vie ne vient le troubler, pas un animal ne vient perturber le silence de mort qui règne entre les arbres. Personne d’autre que lui. Alors qu’au détour d’un tournant le chemin débouchait dans une petite clairière protégée par un cercle de bouleaux aux troncs d’argents, l’homme s’arrête. Il n’est plus seul. Devant lui se tiennent deux enfants. Un frère et une sœur. Assis contre un tronc de bouleau, recroquevillés l’un sur l’autre, pour se protéger du froid mordant, ils regardent l’homme avec de grands yeux. Autours d’eux, dans l’herbe givrée, des os rongés, polis, d’une blancheur parfaite. Les nuages se déplacent alors, la lune baigne la clairière de sa lumière argentée. Les deux enfants en sont éclairés. Leurs cheveux d’argents brillent doucement, leurs yeux d’un violet pâle, leurs peaux aussi blanches que le lait. Ils ne bougent pas, silencieux. Merlin, car c’était lui, s’approche doucement d’eux et d’une main âgée, les remets sur leurs pieds. Vêtus de simples tuniques du même violet que leurs yeux, pieds nus, ils ne soufflent mots. Alors, lentement, le Conseiller du Roi sourit, prend la petite fille par la main, et fait demi-tour, emmenant le frère et la sœur avec lui à Camelot.
La Reine Guenièvre les accueillit avec bonté, générosité, comme elle l’a toujours fait à qui demande asile auprès du Roi Arthur, le Légendaire Roi. Elle les logea, vêtit royalement, les introduisit dans sa Cour. Grande fut leur renommée à la Cour, tant ils étaient beaux avec leurs yeux d’un lilas pâle et leurs cheveux de lune. Le frère, déjà fort de ses dix-neuf ans, devint le champion de ces dames lors des tournois auxquels il excellait. La sœur, dans la fleur de ses quinze ans, éblouit la Reine et ses suivantes par ses prédispositions au chant et à la broderie. Partout on les disait nés d’une grande et noble famille d’Irlande, mais lorsqu’on les questionnait sur leur lignée, ils restaient muets, incapable de parler. Leur nom était inconnu de tous. Personne à Camelot n’avait entendu parler de la lignée des Silverwind, mais on les pensait nobles. Le frère devint l’apprenti du Conseiller personnel du Roi, du Sage Merlin. Il apprit à lire les cartes du ciel, à prédire le futur en étudiant le passé et le présent, à soigner les maux incurables, à protéger des mauvais esprits. Il fut un élève attentif et passionné, meilleur encore que ne le furent Dame Viviane et Dame Morgane. Prédisposé à l’art de la magie, il excella dans cet apprentissage, menaçant de dépasser son maître en virtuosité. La sœur fut élevée, éduquée par la Reine elle-même. Elle lui enseigna l’art de la broderie, comment réaliser des points si fins que l’on aurait cru les broderies vivantes. Elle lui donna les meilleurs maîtres qu’il fut pour lui apprendre le chant et la danse, jouer d’instruments tels que la harpe et le carillon. Merlin lui enseigna même à lire et à écrire. Le frère et la sœur Silverwind vécurent heureux à Camelot, dans l’ombre du couple royal qui les avait prit sous leur aile. Le caractère fougueux et ambitieux du frère apparut, hélas, très vite. Très vite il se montra impatient de livrer bataille pour conquérir les territoires encore inféodés, qui se rebiffaient devant Excalibur et les Chevaliers de la Table Ronde. Très vite, sa soif de pouvoir intarissable inquiéta la couronne. À raison. Lorsque Morgane utilisa son fils Mordred pour vaincre son frère de sang, Arthur, elle trouva l’aide et le soutient nécessaire à cette trahison en la personne de Reghan Silverwind. Homme sans la moindre merci, il massacra les armées de celui qui fut comme un père pour lui. On le disait sans crainte, sans pitié, d’une force surhumaine. Lorsque la victoire fut sienne, il disparut, emmenant sa sœur avec lui. Des enfants Silverwind, personne n’entendit plus jamais parler.
Un Chevalier cependant les retrouva lors de sa Quête du Graal. Sir Perceval entendit parler de meurtres perpétrés dans la Forêt de Brocéliande. Les moutons et chèvres étaient retrouvés éventrés, déchiquetés, portant des griffures et des morsures de loups. Puis ce furent des hommes que l’on retrouva. La rumeur se répandit alors que deux loups plus gros que nature vivaient là, dévorant ceux qui avaient l’audace de les approcher. Sir Perceval s’y rendit, il y trouva deux enfants, un frère et une sœurs de dix-neuf et quinze ans, aux yeux lilas et aux cheveux argents. Mais ils n’étaient plus seuls. Ils vivaient en compagnie de deux hommes et de deux femmes adultes. Reghan Silverwind se présenta alors comme étant le fils de la Lune et du Vent, le frère des Loups et des Hommes, le Père d’une longue lignée, les Père des Loups-Garous. Sa sœur était telle que lui. Ensemble ils conquerraient le monde, mordant et transmettant leur don aux êtres humains qui s’en montreraient dignes, réduisant en esclavage ou tuant sans pitié les autres. Immortels ils étaient, leur règne durerait jusqu’à la fin des temps. Effrayé devant l’ambition d’un adolescent de dix-neuf ans, Sir Perceval voulu fuir, avertir le monde de ce qui le guettait. Il n’en eut pas l’occasion.
Reghan Adrian Silverwind mit son Œuvre à l’exécution, gagnant peu à peu en pouvoir, en puissance et transformant petit à petit les hommes qu’il rencontrait. Il aurait réussi à conquérir l’Angleterre si les rois ne s’étaient pas alliés pour l’arrêter, le pourchasser. De sa soif de pouvoir, aucune trace ne subsista autre que les Loups-Garous qu’il avait créé, engendrant ainsi une nouvelle espèce d’êtres vivants, mi-hommes, mi-loups. Du passage de Reghan Silverwind, le Roi Fou, et de sa sœur, il ne resta aucun vestige, aucun texte ne relatait leur vie, leur naissance, leurs origines. À l’exception d’un simple parchemin écrit de la main de Merlin l’Enchanteur lui-même dissimulé à la vue de tous. Qui ils avaient été, leurs capacités physiques et mentales, la façon de les vaincre, tous l’ignoraient. Mais ce que chacun savait dans le secret de son cœur était que la soif de pouvoir de Reghan était intarissable, qu’un jour il reviendrait pour prendre le trône de l’Angleterre qu’il estimait légitime, tout n’était qu’une question de temps.
« J'ai pour mère la Lune et pour père le Vent. Le Loup est mon frère, la Femme est ma sœur. Je suis Reghan Silverwind, roi des Loups faits Hommes et des Hommes faits Loups. Tremble devant mon nom car bientôt ta vie m'appartiendra. »
Dernière édition par Destiny S. Blacksmith le Mer 4 Jan - 20:15, édité 1 fois |
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