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Rhys L. Oakstone

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MessageSujet: My Lord... — Christian — My Lord... — Christian — Icon_minitimeSam 17 Aoû - 21:56

Valerian avait capturé d'autres “victimes” depuis son simulacre de la dernière fois sur la place publique. Des femmes pour la plupart, des jeunes, des plus âgées. Valerian ne s'arrêtait à aucun détails, pour lui toute personne était suspecte. Ce n'était qu'une question de temps avant qu'il puisse le prouver. Les cachots du village, si l'on peut appeler ça comme ça, étaient pleins. Les Red Riding Hood avaient, semble-t-il, cédé le terrain face à l'aplomb de Valerian. Les prêtres rouges n'enfermaient plus leurs suspects, Valerian avait donc la place d'y enfermer ses victimes. Les cellules étaient pleines. Mes frères noirs montaient la garde jour et nuit, sourds aux supplications des prisonniers. Par manque de place, les cellules avaient été divisées en de plus petites cellules pour y mettre plus de monde. Valerian voulait les séparer, les empêcher de se parler. Les femmes étaient les plus nombreuses, c'était celles qui pleuraient le plus. Les hommes restaient silencieux, plus rares. Ils avaient leur fierté.

J'étais obligé de mener les interrogatoires, j'avais une réputation à tenir. Lorsque j'étais seul, je m'arrangeais pour alléger l'interrogatoire, pour essayer de communiquer avec les proies de Valerian. Mais ces proies étaient trop effrayées pour me répondre et me faire confiance. Jusqu'à ce que Valerian arrête ce jeune couple. Ils ne devaient pas avoir plus de trente ans, ils étaient amoureux. Valerian nous les avait présentés comme étant l'Adam et l'Ève de la Sorcellerie. Pour lui ils étaient coupables. Si je n'étais pas chargé de l'interrogatoire du jeune homme, j'avais obtenu de m'occuper la jeune femme, seul. Il m'avait fallu du temps pour gagner sa confiance. J'avais multiplié les petites attentions à son égard, faisant toujours très attention à ne pas me faire surprendre. J'avais développé de l'attachement pour elle, quelque chose me poussait à vouloir la protéger, elle et son amant. Peut être me faisaient-ils entrevoir la vie que j'aurais pu vivre si celle que j'avais aimé était toujours en vie.

Et puis je fus prit d'une folle envie. Je voulu les aider à s'échapper. J'en parlais avec la jeune femme, lui expliquant avec prudence comment nous devrions procéder. Elle accepta, des larmes plein les yeux. Je fis parvenir une missive à son amant, l'informant brièvement du plan d'escapade que j'avais élaboré. Si je voulais les libérer tous deux, il allait me falloir être prudent, je ne pouvais pas les faire s'échapper en même temps. Mon plan était très simple. J'aidais d'abord la jeune femme à s'échapper, lui prêtant des vêtements de lavandière, la faisant passer pour une jeune fille que j'avais réclamée pour réchauffer ma couche. Nous étions très croyants, mais moi je m'en foutais de la religion. Nous étions des hommes tout de même. Lorsque la lune se fut levée, je cachais la jeune femme dans ma chambre, l'enjoignant à ne surtout pas se montrer. Elle resta cachée pendant une semaine. Chaque jour je partageais ma nourriture avec elle, lui portant des nouvelles de son fiancé.

Au bout d'une semaine, je parvins à trouver le moyen de sortir le jeune homme de sa cellule. Me retrouvant enfin seul avec lui pour l'interrogatoire, je lui passai des vêtements noirs. J'allais le faire passer pour un Inquisiteur. Valerian ne surveillait pas les prisons aujourd'hui, nous avions la voie libre. Ce fut le plus discrètement possible que je l'emmenai jusqu'à ma chambre. Le couple se retrouva enfin dans des effusions de joie. Craignant d'attirer un autre Inquisiteur, je les priais de se taire. Nous attendîmes la nuit noire pour sortir à l'air libre, en secret. Je sellai mon cheval après avoir sellé deux chevaux de trait qu'un paysan de la ville voisine avait bien voulu me prêter. J'avais demandé au paysan de bien vouloir accueillir les deux jeunes gens. L'homme avait accepté et m'avait prêté ses chevaux.

Nous quittâmes le village en profitant de la nuit, faisant le moins de bruit possible. Lorsque nous eûmes dépassé la dernière maison, je lançai mon cheval au trot. Nous devions nous dépêcher, l'aube n'était plus très loin. Ce fut à deux miles du village que l'aube nous surprit, alors que nous étions en train de traverser les terres du seigneur Hillam. Je devais repartir rejoindre les autres Inquisiteurs, aussi m'empressai-je d'indiquer la route à suivre à mes deux protégés. Un bruit dans mon dos me fit sursauter. Je me tournai vivement et scrutai les horizons, il n'y avait personne. La jeune fille eut un petit cri de détresse. Je me tournai vers eux, les empressant de se dépêcher. « Dépêchez-vous. Suivez la route jusqu'au village de Garelson et demandez à voir le propriétaire de ces chevaux. Il vous accueillera chez lui et vous aidera. Il est comme nous, c'est un Sorcier lui-aussi. — La jeune femme voulu protester, commençant à pleurer, je la coupai brusquement alors que le bruit s'était fait plus proche. — Je sais que vous perdez votre vie ici, mais vous pouvez la reconstruire ailleurs. N'ayez crainte des Inquisiteurs, ils ne sont pas tous aussi cruels que Valerian. »

Le bruit était très proche, je pouvais distinguer des crissements de graviers, des bruits de sabots. Un cavalier s'approchait. Je m'empressai de donner une grande claque sur la croupe du cheval de la jeune femme. L'animal hennit et partit au trot, suivit de son compagnon. Je fis faire volte-face à ma monture pour faire face au cavalier, m'attendant à voir venir un de mes frères noirs. Je fus surpris de voir s'avancer le seigneur des lieux.
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Christian T. Hillam

Christian T. Hillam

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MessageSujet: Re: My Lord... — Christian — My Lord... — Christian — Icon_minitimeDim 18 Aoû - 15:26

Il y avait fort à parier que Galahad n'aurait pas apprécier mon départ précipité durant la nuit, mais j'avais une affaire urgente à régler, une affaire qui ne pouvait guère attendre et c'est dans la précipitation que j'avais sellé ma monture et quitté le domicile familiale si puis-je dire étant donné que je n'étais pas à Daggerhorn cette semaine, souhaitant prendre mes distances avec ce village et ce qu'il s'y dégageait. Il avait fait vaciller ma foi et ne sachant plus qui croire, je m'étais retirer quelques temps. Non sans m'y rendre pour ne pas céder les exécutions sans jugement.

Quoi qu'il en soit j'étais sur la route lorsque j'entendis des bruits de sabot battre le sol. M'arrêtant alors dans un bosquet je regardais des cavaliers vetu de noir passer devant moi avant qu'une conversation se lance. Aurais-je sous les yeux une collaboration ? Sans doute car du peu que je compris, j'avais à faire à des sorciers. Attendez un instant, des sorciers ? Mais n'y avait-il pas la un inquisiteur ? Prenant un instant pour assimiler l'information, ma monture battit le sol d'agacement et le groupe se sépara. Sortant alors de l'ombre, je m'avançais avant de découvrir l'un des inquisiteurs qui était présent aux cotés de Valérian lors de la tentative d'exécution de ses deux pauvres âmes.

Silencieux, je l'observais tentant d'y lire un quelconque sentiment qui pourrait me décider quant à ce que je venais d'entendre et voir. Me craignait-il en cet instant ou était-il soulagé ? Soulagé je dirais, bien qu'il ne se doute sans doute pas de la quantité d'information que j'avais pu saisir.

« Serait-il déconvenant que de vous demander de m'expliquer ce que vous venez de faire ? »

Je ne savais pas trop comment réagir face à une telle action, mais une chose restait sur, c'était qu'il y avait eu un infraction. Certes sauver des vies innocentes avaient une certaine importance, toutefois pour le bien de tout il fallait faire preuve d'équité dans les jugements et les peines, auxquelles cas l'égalité et les réclamation ne serait que vacillante.

« Et il est inutile de faire passer cela pour une vu de l'esprit. »

Avant qu'on ne m'accuse de porter je ne sais quel mot. Je n'avais pas imaginer, j'avais vu ce que cet homme avait fait.
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Rhys L. Oakstone

Rhys L. Oakstone

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MessageSujet: Re: My Lord... — Christian — My Lord... — Christian — Icon_minitimeDim 25 Aoû - 18:18

Lord Hillam était silencieux, m'observant. Bon, à son expression je pouvais bien me douter qu'il avait assisté à ce que je venais de faire. Qu'allait-il en penser ? J'étais un traître et ça ne faisait pas un pli. Mon sort était entre les mains de Lord Hillam. Il pouvait me dénoncer à Valerian et auquel cas... Eh bien, j'espérais pouvoir avoir des funérailles correctes. Il me demanda d'expliquer ce que j'avais fait, m'interdisant de mentir et de prétendre que ce n'était qu'une hallucination. Je n'avais nullement l'intention de mentir, j'avais réussi à cacher mon secret pendant toutes ces années, il était bien temps qu'on le découvre un jour ou l'autre.

Bien droit sur ma monture, enveloppé dans ma cape noire, je fixai le cavalier avant de le saluer. Je portai ma main droite à mon cœur en baissant la tête. « Je ne vais pas me chercher des excuses, my Lord. Ce que vous avez vu est une preuve de ma trahison, je ne vous le cacherai pas, j'ai aidé deux suspects à s'enfuir alors que je suis un Inquisiteur aux ordres de Valerian. J'ai pour nom Rhys Oakstone et j'ai la réputation d'avoir un coeur de pierre, d'être imperméable à la douleur. C'est faux comme vous venez de le voir. Dénoncez-moi, my Lord, car c'est le sort de tout traître, mais je mourrai l'esprit tranquille en sachant que j'ai pu sauver des innocents et certains des miens. »

Mon cheval secoua la tête tandis que, immobile, j'affrontai celui qui, désormais, tenait mon sort entre ses mains. Je venais de lui avouer à mots couverts que j'étais un Sorcier moi-aussi. J'étais nul comme Sorcier, je n'allais pas mentir, un piètre débutant. Mais j'étais loyal et honnête. Mon secret était découvert, j'assumai. Je flattai l'encolure de mon cheval avant de reporter mon attention sur Lord Hillam. Je ne connaissais pas bien ses positions vis à vis de cette chasse aux Sorcières, qu'en pensait-il ? Lors de la démonstration de Valerian, le jeune Lord s'était manifesté, se posant contre cette méthode trop radicale. J'en avais conclus qu'il était pour les Sorciers mais son attitude m'avait vite fait déchanter, il n'avait rien dit de plus, se détournant tout simplement.

Je l'avais devant moi, j'avais l'occasion de mettre tout ça au clair. Je n'osai pas lui poser directement la question, ne voulant pas être irrespectueux. En même temps j'avais plutôt intérêt à me montrer respectueux vu que c'était lui qui allait décider de mon sort.
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Christian T. Hillam

Christian T. Hillam

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MessageSujet: Re: My Lord... — Christian — My Lord... — Christian — Icon_minitimeMar 17 Sep - 22:46

Il était au pied du mur, il n'avait pas le choix et si je m'attendais à bien des réactions de la part d'un homme comme lui, il me surprit de par sa franchise. Il ne voulait pas se chercher d'excuse, j'avais bel et bien intercepté un act de trahison. Il les avait aidé à fuir alors qu'il était censé être un inquisiteur. Il me donna alors son nom, nom que je gravais au fin fond de mon esprit. Il avoua alors avoir un coeur de pierre, mais je doutais qu'une telle personne aurait agis ainsi, réellement. Et il me le confirma, c'était faux.

Il me demanda alors de le dénoncer car c'était le sort qui attendait les traitres. Toutefois, il ajouta qu'il mourrait l'esprit tranquille, sachant qu'il avait sauvé des innocents et certain des siens ? Qu'entendait-il au juste ? Le fixant toujours silencieux, je sentis ma monture piaffer, comme pour montrer son impatience, mais je ne répondis pas à ses attentes. Non, j'avais devant moi une personne bien spéciale, une personne semblant porter seul un lourd fardeaux, sans pour autant regretter son choix.

« La justesse, est-elle à vos yeux plus importante que les mots de notre seigneur ? »

Demandais-je simplement. Sans doute s'attendait-il a ce que je l'accompagne rejoindre son camp pour le vendre et le faire tuer, mais ce n'était absolument dans mes plans. J'avais la certitude que ceux que l'on accusait n'était peut-être pas si innocent quant à la magie, mais je n'arrivais pas à voir en eux des sorciers blasphémant.

« Quand vous parlez des votre, insinuez-vous simplement être l'un des leurs ? »

Un sorcier. J'avais besoin de savoir avant de lui en dire davantage, avant de le libérer de ses craintes sans doutes.

« L'on dit peut-être de vous que vous avez un coeur de pierre, mais je pense d'avantage à une volonté de fer. »

Répondis-je finalement alors que je fis avancer mon cheval en sa direction. Il n'avait rien à craindre, quelqu'un comme lui ne pouvait être mauvais, au contraire c'était avec de telles conviction que l'on pouvait monter un monde nouveau, un monde ou bien que la religion soit importante, elle ne couvre aucune extravagance des hommes.
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Rhys L. Oakstone

Rhys L. Oakstone

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MessageSujet: Re: My Lord... — Christian — My Lord... — Christian — Icon_minitimeDim 13 Oct - 19:19

Le silence avait toujours eu quelque chose d'apaisant pour moi qui préférais m'éloigner de la compagnie des hommes pour celle de la nature et des animaux. Mais ce silence- avait quelque chose de pesant. Je me sentais inconfortable, observé, mal à l'aise. Mais je tenais bon, affrontant calmement du regard celui qui tenait ma vie entre ses mains. Il rompit enfin ce silence insoutenable, me posant une question très simple qui me laissa surprit. “La justesse, est-elle à vos yeux plus importante que les mots de notre seigneur ? ”. Je n'avais jamais été croyant, je ne comprenais pas vraiment pourquoi les autres Inquisiteurs étaient si fervents. Un dieu qui ne répondait jamais aux prières, qui ne se souciait pas de ces hommes, ce n'était pas un véritable dieu. Je ne connaissais que très peu les dieux des sorciers, y ayant été à peine instruit, mais je sentais qu'ils étaient plus présents que ce dieu absent.

Lord Hillam reprit, me demandant si j'insinuais que j'étais un des leurs, un de ceux que les Inquisiteurs chassaient. Je l'avais insinué, alors pourquoi me demandait-il confirmation ? Voulait-il être sûr de ma véritable identité avant de me dénoncer comme traître mais également comme Sorcier ? Il reprit presque immédiatement, reprenant mes derniers mots. On me disait un coeur de pierre, mais lui pensais plus à une volonté de fer. Il fit avancer son cheval vers moi, comme pour me mettre en confiance, comme pour me faire comprendre que ce que je pouvais lui dire aller rester entre nous. Je compris qu'il ne voulait pas me dénoncer. Il était curieux, tout autant que moi.

Mais je n'allais pas non plus baisser ma garde. Ce fut sur un ton neutre que je lui répondis. « Une volonté de fer... Oui, sûrement. C'est ce qui doit me pousser à continuer de jouer le jeu. Monseigneur, j'ai parlé clairement. Lorsque je parle des miens, je parle de ceux que les Inquisiteurs pourchassent. Monseigneur, je suis votre homme dorénavant. Vous connaissez mon secret, libre à vous de disposer de ma vie comme vous l'entendrez, je ne crains pas la mort. »
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