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Discussion with an old man // LEWIS







Jorah C. Greenoak

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MessageSujet: Discussion with an old man // LEWIS Discussion with an old man // LEWIS Icon_minitimeVen 14 Déc - 21:26

La taverne était rempli. L'hiver arrivant à grand pas, les gens préféraient rester au chaud ou boire un bon vin chaud à la taverne avec un repas. Les discussions coulaient autant que la bière ce jour-ci. Le brouhaha était infernal et si ce n'était pour rapporter des renseignements à mes maîtres, je me serais déjà barrer. Heureusement, j’avais envie d'une pinte moi aussi. Il me fallait des informations, valables si possible, pour Reghan Silverwind. Tout en écoutant les alentours, je repensais à mes jeunes maîtres. Cersei m’inquiétait le plus. Cela faisait deux semaines qu'elle ne peut presque plus se déplacer à cause de sa cheville démise. Reghan l'avais réprimandé. Et puis je pensais à ce jeune homme dans la caverne. Je l'avais revue dans le village. Ses blessures allaient mieux. J'étais surpris qu'il fut un Loup. Il a l'air si... innocent? Un bruit sourd se fit entendre, m'arrachant de mes pensées.

Je me retournais vivement. Un homme était étalé sur une table. Cette dernière craquelait sous le poids du bonhomme. Ah... Une bagarre... Manquait plus que cela. Le type se relevait péniblement et lançait une droite à un poivrot sur la défensive. Je pense que ce devait être celui qui l'avait attaqué. Les deux ivrognes se bastonnèrent sous les éclats de voix et les rires des spectateurs. Le patron faisait une mine mi-figue, mi-raisin. Il devait penser à la facture des meubles à racheter surement. Je me levais et allais demander à l'un des spectateurs. Celui me dit que l'un d'entre eux avait traité le fils de l'autre de salaud pour avoir engrossée une dame de la noblesse et le soupçonner de gagner plus d'argent à la riche famille des Blacksmith. Je soupirais. Le forgeron ivrogne qui laisse le boulot à ses fils? Aucun intérêt. J'allais me rasseoir quand la porte s'ouvrit. Tout le monde se retourna. Des hommes en cape pourpre entrèrent dans l'auberge. Des Red Riding Hood. L'un d'eux, qui était le chef Erwan Dickinson, sépara les deux poivrots bagarreurs et les sermonna. Je me rassis le premier comme si de rien n'était. Ce n'était pas mon problème. Le silence se rompit et les bavardages fusèrent à nouveau. Je buvais simplement le reste de ma chope quand un de RRH, un jeune blond, s'assit à ma table. Je le fixais quelque peu étonné. Que me voulait-il ce gamin? Il avait l'air arrogant (noble sans aucun doute), sûr de soi (ça confirme ce que je pensais) et crétin. Je bus cul sec le reste de ma chope.
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Lewis J. Carter

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MessageSujet: Re: Discussion with an old man // LEWIS Discussion with an old man // LEWIS Icon_minitimeSam 29 Déc - 19:05

La semaine avait été éprouvante pour nous tous. Suite à l'arrivée des Inquisiteurs au village, notre chef nous forçait à nous entraîner sans relâche afin de pouvoir faire le poids face à eux. L'arrivée de deux inconnus au village alimentait les ragots. On les disait étrangers, pas du pays. Ils vivaient en-dehors du village, dans les bois, un frère et une sœur. J'avais entendu d'étranges rumeurs à leur sujet. Je préférai ne pas y porter foi, préférant me forger ma propre opinion par moi-même. Autre chose qui risquait de nous donner du travail, le retour des Sorciers. Les vrais, ceux qui avaient la magie dans le sang. On les disait éteints, disparus à jamais, on les avait relégué au rang de légendes et de mythes. Et pourtant, à la stupeur et la frayeur de tout le monde, ils avaient réapparu. Nous n'étions pas spécialisés dans ce domaine, nous autres Red Riding Hood, et donc nous étions incapables de faire quoi que ce soit, forcés de devoir laisser la place aux Inquisiteurs. Tout ça me donnait mal à la tête et j'étais épuisés par l'entraînement.

Ce soir, pour nous détendre, nous avions décidé d'aller boire une ou deux chopes de bière avant de rentrer. Cette soirée nous permettait aussi de pouvoir récupérer des informations parfois cruciales. En entrant dans la taverne, nous fûmes accueillis par une bagarre. C'était monnaie courante ici, la bière étant moins chère qu'à l'auberge, moins bonne aussi mais ça, les villageois les plus pauvres s'en foutaient. Tandis que l'un d'entre nous allait séparer les deux ivrognes qui se bagarraient, je glissai un œil vers le comptoir, espérant y apercevoir Kahina, la jeune et jolie fille du tavernier. À ma grande déception, elle n'était pas là ce soir. La bagarre calmée, nous décidâmes de nous séparer. Deux d'entre nous quittèrent immédiatement l'établissement, préférant le calme de l'auberge. Trois allèrent retrouver un groupe de jeunes filles gloussantes. Je jetai mon dévolu sur une table, à l'écart, loin du feu et de l'agitation, loin des oreilles indiscrètes. Ces tables n'attiraient jamais l'attention, on y était transparent, invisible, c'était parfait pour laisser traîner ses oreilles.

Je passai au comptoir pour demander une chope de bière brune. Le tavernier me jeta un regard suspicieux, à cause de ma cape. Sans broncher, je posai les trois shilling sur le comptoir. Le tavernier les fit disparaître dans la poche de son tablier avant de me donner ma chope. Je la pris et allai m'asseoir à la table du fond. Un homme, âgé, y était attablé. Il me jeta à peine un regard avant de terminer sa chope, cul sec. Je bus une gorgée, l'étudiant à la dérobée. J'avais déjà vu son visage. C'était un étranger, il était arrivé il y a quelques temps, en même temps que... le frère et la sœur qui vivaient dans la forêt. Voilà, c'était lui, leur garde du corps. J'allais pouvoir en savoir plus à leur sujet, c'était une bonne chose. Je reposai ma chope sur la table, doucement, avant de me pencher en avant pour interpeller l'homme.

« Pardonnez ma curiosité mais il me semble que je ne vous ai jamais vu, auparavant, ici, à Daggerhorn... — L'homme m'ignora. Je me doutai bien qu'il n'allait pas m'adresser la parole. Toutefois je savais très bien qu'il m'écoutait attentivement. — Je crois que vous êtes arrivé il y a peu. Avec deux jeunes gens... — L'homme tourna la tête vers moi, brusquement. J'avais touché une corde sensible. Bien. Je m'empressai de le rassurer. — Je ne vous veux aucun mal, je suis juste curieux. Vous savez, beaucoup de rumeurs courent au sujet de vos deux jeunes gens. Ici on jase très facilement et les rumeurs qui courent vont vite et sont nombreuses. Rassurez-vous, je ne suis pas style à accorder foi à ces contes de bonne femme, mais je préfère vous mettre en garde... »
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Jorah C. Greenoak

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MessageSujet: Re: Discussion with an old man // LEWIS Discussion with an old man // LEWIS Icon_minitimeDim 30 Déc - 20:36

J'observais du coin de l’œil le tarvernier. Il nous regardait, moi et le jeune Red Riding Hood, suspicieux. Surtout le prêtre guerrier en cape écarlate. Hum... Faudrait-il se méfier? Je vis le jeune homme poser sa chope sur la table et se pencher vers moi. Il allait m'interpeller. Ce qu'il fit. Je levais le bras pour commander une autre chope de bière au tavernier. « Pardonnez ma curiosité mais il me semble que je ne vous ai jamais vu, auparavant, ici, à Daggerhorn... — Je l'ignorais attendant ma bière. Je l'écoutais attentivement pourtant. Je souriais intérieurement. Cela se voyait tant que cela que j'étais un étranger? Lui non plus ne semblait pas venir d'ici. Son accent n'était pas écossais mais anglais. Londres?— Je crois que vous êtes arrivé il y a peu. Avec deux jeunes gens... — Je retourne brusquement la tête. Deux jeunes gens? Reghan et Cersei. Ils avaient fait leurs effets. Mais j'étais surpris que ce gamin me mettait en relation avec eux. Il avait le coup d’œil. Je me faisait pourtant discret. Je fronçai les sourcils. — Je ne vous veux aucun mal, je suis juste curieux. Vous savez, beaucoup de rumeurs courent au sujet de vos deux jeunes gens. Ici on jase très facilement et les rumeurs qui courent vont vite et sont nombreuses. Rassurez-vous, je ne suis pas style à accorder foi à ces contes de bonne femme, mais je préfère vous mettre en garde... » Sa mis e garde ressemblait presque à une menace. Hum... A noter.

La bière que j'avais commandée arriva. Je laissai tomber dans la paume du tavernier mon dû pour la boisson. Je bus de suite, continuant de fixer le jeune blond. Je posai ma chope. « Cela se voit tant que ça que je viens pas du coin? Puis-je savoir ce qui m'a trahis?— J'eus un rictus. — Je suis arrivé il y a peu près cinq ou six mois que je suis arrivé dans le coin. — Je bus une autre gorgée de bière, en scrutant la salle. Je me penchai vers le gamin. — Les deux jeunes gens? Vous voulez dire les gamins aux cheveux blancs? — J'eus un ricanement — Je connais les rumeurs et les mentalités de la région, mon garçon. » Je rebus une gorgée et tournai la tête vers la salle. Les gens ne nous regardaient pas. Enfin quelques badauds semblaient être étonné de me voir, m'ayant jamais vu auparavant, mais je remarquai qu'à leur tête qu'ils ne risquaient pas de nous entendre. Trop bourrés. Comme la plupart des clients de l'établissement.

Le gamin m'interpellait à nouveau. Je retournai la tête, l'air irrité. « Je n'ai pas pour habitude de parler à des gens dont j'ignore le nom. — Avant qu'il puisse répondre, je posai ma chope et le fixai droit dans les yeux. — Jorah Greenoak de Wicklow. Vous venez de Londres je présume. Non? » Je souris légèrement. Boucle d'Or sembla surpris. Je souriais intérieurement. « Par simple curiosité... Comment savez vous que j'ai des... relations avec les deux gosses débarqués récemment? Avouez que cela peut me paraître étrange à un vieil homme comme moi.»
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Lewis J. Carter

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MessageSujet: Re: Discussion with an old man // LEWIS Discussion with an old man // LEWIS Icon_minitimeLun 14 Jan - 11:52

L’homme m’écouta tout en terminant sa bière. Il se commanda une autre bière tandis que je le mettais en garde contre les rumeurs au sujet de ses deux protégés. Sa bière arriva, il en but une autre gorgée. Je n’étais pas un très grand amateur de bière, préférant des boissons plus raffinées, toutefois je fus surpris et fasciné de voir quelqu’un boire autant de bière en si peu de temps… Il fini par prendre le temps de me répondre. Il me demanda comment j’avais fait pour m’apercevoir qu’il n’était pas du village, voulant savoir ce qui l’avait trahi. Je souris de par moi-même. N’étant pas originaire de ce village moi-même, j’avais développé une sorte de sixième sens me permettant de déceler les vagabonds jetés hors de leurs villages natals. Il eut un rire avant d’enchaîner, m’apprenant qu’il était arrivé il y a cinq ou six mois déjà. Hum. Ça je n’en étais pas certain. Si ça avait été le cas, je l’aurais vu. Je décidai de garder ce mystère pour moi pour le moment.

Il parut surpris que je fasse une relation entre lui et les deux jeunes gens aux cheveux blancs. Certes, cela faisait quelques temps déjà qu’ils étaient arrivés au village, restant plutôt à l’écart. Mais, avec des cheveux tels que les leurs, difficile de passer inaperçus. Surtout dans un petit village tel que celui-ci. Il prétendit connaître la mentalité des gens du village, leurs rumeurs et la région. J’en doutais fortement mais ne fit aucun commentaire, l’écoutant. Il reprit une gorgée de bière, tournant ostensiblement la tête vers la salle. « Je vous mets juste en garde. Il serait fâcheux que vos petits protégés ne soient arrêtés… » Il me regarda d’un air irrité, me reprenant comme un gamin avant d’abattre sa chope sur la table et de me fixer dans le yeux. Jorah Greenoak. De Wicklow. Je tournai son nom dans ma tête, de sorte à ne pas l’oublier. L’une des grandes ficelles du métier de Red Riding Hood était de ne pas oublier les noms et les visages. Il me demanda alors si je venais de Londres. Je n’étais pas surpris, aussi eus je un petit sourire en coin. Il posa la question qui m’intéressait : comment savais-je qu’il était lié avec les deux jeunes gosses.

J’eus un large sourire. « C’est vrai, je viens de Londres. Enfin, pas de Londres même, mais de la campagne environnante de la ville. Ce n’est pas très dur de le deviner, mon accent me trahi et puis, tous les Red Riding Hood sont formés à Londres. — L’homme grogna. Je ne fis pas attention à lui, jouant distraitement avec ma chope à moitié pleine. — Ce n’était pas bien difficile de le deviner. Vous semblez oublier, Ser, que le travail des Red Riding Hood se base avant tout sur de l’observation. Vos deux petits protégés, nobles d’après leurs atours, ne se rendent pas souvent dans le village, aussi ne passent-ils guère inaperçus. Ce qui n’est pas votre cas… On vous voit souvent à la taverne ou à l’auberge. Je vous ai déjà vu rôder près de notre lice d’entraînement, pour y laisser traîner vos oreilles. La plupart des gens nous évitent. De plus votre manteau vous a trahi… — Il parut sidéré. Je souris encore plus. — Vous le fermez avec une broche bien particulière, permettez ? — Je sortis vivement mon poignard pour décrocher délicatement ladite broche de sa pointe. Je la fis tourner entre mes doigts. — Argent, diamants... C’est un drôle d’ouvrage que voilà, Ser, un travail très fin, très précis. Et puis, faut-il être fou pour arborer un loup dans un village rempli de Red Riding Hood... »

Je bus une gorgée de bière en faisant la grimace. Non, décidément, cette bière était dégueulasse. Je lui rendis sa broche. Cadeau hors de prix si vous voulez mon avis. « Je n’ai jamais vu de tel bijou… Sauf sur les manteaux de ces deux jeunes gens. Voyez, le lien n’est pas difficile. Et puis, vous êtes arrivé à peu près en même temps qu’eux. Ainsi, puisque vous protégez ces enfants, je me dois de vous mettre en garde. Les gens du village jasent facilement et, déjà, des rumeurs courent à leur sujet. Des cheveux blancs comme neige, des yeux violets, un frère et une sœur vivant seuls, dans la forêt… Les villageois les moins bien intentionnés parlent déjà de certaines… relations… Si votre boulot est de les protéger, faites-le au moins correctement, Ser. »
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Jorah C. Greenoak

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MessageSujet: Re: Discussion with an old man // LEWIS Discussion with an old man // LEWIS Icon_minitimeSam 9 Fév - 14:09

PETITE GROSSE GOURDE DE MA PART. J'AI EFFACE CE MESSAGE? JE VAIS LE RÉÉCRIRE PLUS TARD.
DÉSOLÉE

DARKJUBILEE


Dernière édition par Jorah C. Greenoak le Mer 6 Mar - 19:08, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Discussion with an old man // LEWIS Discussion with an old man // LEWIS Icon_minitimeDim 24 Fév - 18:15

Il récupéra sa broche et la rangea immédiatement dans sa bourse. Sage décision. Au moins il avait retenu la leçon. Je vis son visage se fermer de plus en plus au fur et à mesure que je lui parlai. Lorsque j’eus fini, je le regardai boire une gorgée de bière avant de détourner le regard. J’observai soigneusement la salle et les clients de l’auberge. Hum. C’étaient des habitués de la taverne. Le chevalier m’adressa alors la parole d’un ton ironique. Je ne relevai pas. Il me lança que notre présence au village était inutile puisque les Loups-Garous étaient toujours présents. Je ne répondis pas, souriant légèrement. Il n’avait pas tort. Nous ne savions pas comment nous y prendre en fait. Quoique j’avais quelques doutes quant aux méthodes employées par les autres Red Riding Hood.

Ser Jorah Greenoak me demanda alors pourquoi j’avais engagé la conversation avec lui. Il commençait enfin à poser les bonnes questions. Il se pencha vers moi. Selon lui, je voulais des informations sur eux. Oh ? Je ne m’en étais pas douté. Comme tout le monde je présumai. Depuis leur arrivée au village, tout le monde ne parlait que d’eux. Pensez. Deux jeunes gens, dont l’un à peine sorti de l’adolescence, aux cheveux aussi blancs que neige, vivant seuls en forêt, accompagnés d’un chevalier errant… Il se leva tranquillement, posant une pièce de deux shillings sur la table. Il me lança une dernière mise en garde, se tourna, plongea la main dans sa poche et en tira quelque chose avec l’air faussement surpris. Il me tendit une chevalière en or. Chevalière que je connaissais parfaitement bien puisque c’était la mienne. Je ne pus m’empêcher de pâlir. Même si c’était la mienne, celle de ma famille, c’était la même que celle de mon père. Le chevalier me la rendit avec un grand sourire ironique. Je la pris, la passait à ma main gauche avant de me passer la main dans les cheveux.

« Je dois reconnaître, Ser, que vous avez des choses à m’apprendre. Restez je vous prie, je vous paye une autre bière. Ou ce que vous voudrez. — L’homme parut hésiter. Il devait être tiraillé entre son envie de m’enfoncer, moi, le jeunot incompétent et crâneur que j’étais, et entre son envie de profiter de moi, de ma naïveté. — Je vois. Vous ne faites pas confiance à un homme dont vous ne connaissez pas le nom. Soit. Puisque vous m’avez volé ma chevalière, vous avez pu constater que je suis issu d’une famille noble. En effet. Votre initiative était la bonne. Lewis James Carter, pour vous servir. — J’accompagnai ma parole d’un geste de la main porté à mon front. — Je préfère jouer cartes sur table en vous prévenant de suite : mon nom n’est pas inconnu dans le métier car mon père est l’un des Red Riding Hood les plus redoutables et les plus efficaces. La situation dans ce village est particulière, nous ne pouvons pas parler d’un échec. »

Je le regardai hésiter. J’en profitai pour faire signe à la serveuse. La jolie rouquine s’approcha à petits pas furtifs, rougissante. Je lui adressai mon sourire le plus ravageur en lui tendant les deux chopes. Elle empocha les pièces laissées par le chevalier, prit la couronne que je lui glissai dans la main. Tandis qu’elle se penchait devant moi pour passer un rapide coup de chiffon sur le bois de la table, je lui glissai quelques mots à l’oreille, la faisant glousser et rougir de plus belle. Elle se releva. « Peux-tu nous apporter deux bols de cidre chaud ? Et deux coupes de votre meilleur hydromel. » Je lui fis un clin d’œil tandis qu’elle balbutiait un oui. Elle tourna les talons en vitesse. Je la regardai s’éloigner, un léger sourire sur les lèvres, dessinant ses formes du regard. Elle me plaisait bien la jeune rouquine.

Je reportai mon attention sur le chevalier qui avait fini par s’asseoir. « Vous avez vu juste, je suis intrigué par vos jeunes protégés. D’ailleurs, nous le sommes tous dans ce village. Veuillez me pardonner Ser, je voulais juste vous prévenir que les gens de ce village ne sont pas tendres dans leurs rumeurs. La jeune fille que vous protégez me semble bien fragile, sensible à ce que l’on peut dire d’elle. — Je marquai une pause. Quitte à jouer la carte de la vérité, autant aller jusqu’au bout. — J’ai eu une sœur. Pareille à votre demoiselle, ma sœur était sensible à ce que l’on racontait sur elle. »
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Jorah C. Greenoak

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MessageSujet: Re: Discussion with an old man // LEWIS Discussion with an old man // LEWIS Icon_minitimeMer 6 Mar - 19:06

Boucle D'or prit sa bague, la remis à sa place (c’est à dire à sa main) avant de caresser ses boucles. Il reconnu qu'il avait été un poil trop prétentieux avant moi. Eh bah c'est bien de le reconnaître! Il m'invitait à me rasseoir en me proposant une bière ou autre chose. Ce qui me surprit. Je vous en prie ? Poli l'gamin. Trop. J'hésitai, tenaillé entre l'idée de le laisser planter là histoire de lui clouer le bec, et mon envie de profiter encore de lui. « Je vois. Vous ne faites pas confiance à un homme dont vous ne connaissez pas le nom. Soit. Puisque vous m’avez volé ma chevalière, vous avez pu constater que je suis issu d’une famille noble. En effet. Votre initiative était la bonne. Lewis James Carter, pour vous servir. — Il me fit un salut militaire. Je souriais légèrement. C'est beau la jeunesse. Je notai son nom. Lewis Carter. Carter... Cela me disait rien. — Je préfère jouer cartes sur table en vous prévenant de suite : mon nom n’est pas inconnu dans le métier car mon père est l’un des Red Riding Hood les plus redoutables et les plus efficaces. La situation dans ce village est particulière, nous ne pouvons pas parler d’un échec. »

Pendant que je réfléchissais à la situation, Boucle D'or appelait la serveuse rousse, qui accouru aussi rouge que sa chevelure. J'observais le gamin lui faire du charme en lui décochant un sourire par-fai-te-ment crâneur et crétin. La rouquine prit mes pièces. Je remarquai qu'elle prenait autre chose. Une couronne que Boucle D'or lui avait donné au creux de la main. Ce dernier continuait son stupide numéro de charme. Je roulais des yeux en soupirant, en entendant les gloussements de la jeune fille qui était en train de prendre feu. Le gamin lui commanda deux bols de cidre chaud et deux coupes d'hydromel. Arch! Le chacal! Et moi qui voulait arrêter ma dépendance à l'alcool, il m'aide pas vraiment. La serveuse partait en vitesse chercher ce que lui demander son charmant client. Je finis par m'asseoir. Je commençai à fatiguer. Je surpris le regard de Carter sur les hanches de la rouquine, le sourire aux lèvres. Saint Patrick' Cross... Enfin, Boucle D'or dénia m'apporter son attention sur moi, pauvre vieillard moins intéressant qu'une jeune pouliche rousse.

« Vous avez vu juste, je suis intrigué par vos jeunes protégés. D’ailleurs, nous le sommes tous dans ce village. Veuillez me pardonner Ser, je voulais juste vous prévenir que les gens de ce village ne sont pas tendres dans leurs rumeurs. »
Je grognais « J'avais remarqué. C'était la cause de la bagarre de tout à l'heure, avant que vous débarquiez. Le fils de l'un de des ivrognes a engrossé une fille de noble. J'crois qu'son nom c'est Blacksmith. Enfin, continuez.
- La jeune fille que vous protégez me semble bien fragile, sensible à ce que l’on peut dire d’elle.— Il s'arrêta. Entendre parler de ma protégée par ce gamin me serra le cœur. Cersei... Malgré son courage et ses grands airs, j'avais senti une fragilité en elle. Plus timide que son frère, elle était assez sensible aux remarques. Je soupirai. Les deux Silverwind étaient chacun différent. J'avais juré de les protéger comme s'ils étaient mes enfants. — J’ai eu une sœur. Pareille à votre demoiselle, Ma sœur était sensible à ce que l’on racontait sur elle. »
Sa sœur? Carter se rembrunit. Un mauvais souvenir. Sûrement triste à ce que je vois.

La serveuse revint avec les deux bols de cidre fumants et les deux coupes d'hydromel, rougissante et souriant timidement. Boucle D'or lui offrait son plus beau sourire ( et le plus aguicheur en prime ) en remerciement. Je remerciai la jolie rouquine poliment. Carter lui chuchotait encore à l'oreille. Des mots dont je devinai parfaitement le sujet. Je souriais légèrement avant de boire une gorgée chaude de cidre. C'était bien meilleur que cette satanée bière écossaise! Je finis par simuler une toux pour cesser les amourettes entre les deux jeunes gens. La serveuse rougit subitement. Je la remerciai de nouveau avec le sourire. Elle balbutia quelque chose incompréhensible, sans doute une excuse, avant de s'occuper des autres clients. Boucle D'or buvait son cidre en la regardant s'éloigner. Je reposai mon bol sur la table « Bon revenons à nos moutons, Bou.. Hum. Carter. — Le jeune homme haussait les sourcils. J'avais failli faire un lapsus révélateur. Je bus une nouvelle gorgée. — Que lui est-il arrivé? — Boucle D'or fut surpris. Moi même je le fus. Ma question était plus brusque que je ne le voulais. Je repris plus doucement. — Votre sœur. Elle est morte puisque vous parliez d'elle au passé, non? Donc, que lui est-il arrivé? Sans indiscrétion bien sûr. »
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Lewis J. Carter

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MessageSujet: Re: Discussion with an old man // LEWIS Discussion with an old man // LEWIS Icon_minitimeJeu 14 Mar - 18:20

J'avais visé juste. L'homme hésita avant de s'asseoir en face de moi. Je me retins de sourire et fit signe à la serveuse de s'approcher. Elle était pas mal, bien proportionnée, mignonne de visage. Quelques garçons, de passage à la taverne avant de repartir, lui tournaient autour, la courtisaient. Elle rougissait toujours en essayant de se soustraire à leurs mains baladeuses. Même si elle rougissait quand je lui adressais la parole, quand je jouais de mon charme, elle ne m'intéressait pas. Je n'étais pas particulièrement intéressé par une des filles du village. Il y avait bien eu la fille du tavernier, mais elle n'avait pas donné suite, aussi avais-je abandonné. Tandis qu'elle s'éloignait, je reportai mon attention sur mon “compagnon”. Je lui fis part de mes intentions concernant ses deux jeunes protégés. Ce n'était un secret pour personne. Il m'interrompit, approuvant ce que je lui disais. Oui. Ici les rumeurs étaient parfois cruelles. Il me cita l'exemple de la bagarre qui avait éclaté peu de temps avant que mes collègues et moi n'entrons dans la salle. Soit disant une histoire d'enfant hors mariage. Je me retins de tressaillir en l'entendant prononcer le nom du fiancé d'Erika : Blacksmith. Bien. J'avais promis à ma meilleure amie de veiller sur son fils et son fiancé, j'allais devoir régler ce problème.

J'enchaînai, changeant de sujet. Je lui parlai de sa petite protégée. Je l'avais entr'aperçue plusieurs fois parmi la foule des villageois. Lors du dernier marché notamment. Elle semblait timide, réservée. Fragile. Les gens ici pouvaient être cruels lorsqu'ils le voulaient. Récemment j'avais entendu parler de quelques relations étranges entre elle et son frère. Je fis une pause, l'observant à la dérobée. Il semblait touché par ce que je venais de lui dire. Bon à savoir. Je repris, jouant la carte de la vérité et lui parlant de ma sœur. Elle aussi elle était sensible à ce que les gens racontaient sur elle. Penser à ma sœur me rendait triste, nostalgique. Penser à elle me donnait des pulsions aggressives. Je me rembrunis malgré moi.

La serveuse revint. En entendant son pas je m'empressai de retrouver un simili-sourire charmeur et sûr de soi. Elle déposa les deux bols de cidre et les deux coupes d'hydromel sur la table, me souriant timidement. Je lui souris en retour, lui glissant des mots doux à l'oreille tout en effleurant subrepticement le haut de sa cuisse. Au bout de quelques minutes de ce petit jeu (il me fallait bien m'assurer sa sympathie pour pouvoir boire du cidre et de l'hydromel !) Ser Greenoak toussota. La serveuse, dont je continuai de caresser la cuisse, rougit subitement, balbutiant des mots sans suite avant de s'éclipser en hâte. Je sirotai mon cidre en la regardant s'éclipser. Si jamais j'avais besoin de me changer les idées pendant une soirée ou une nuit, elle serait ravie d'entrer dans mon lit... Le problème serait de s'en débarrasser après. Mon “compagnon” posa son bol sur la table. J'arquai un sourcil. Que me voulait-il ? Il me posa alors une question directe qui me surprit tellement que je faillis m'étouffer. Que lui était-il arrivé ? Il parut surpris lui-aussi. Peut-être ne s'y attendait-il pas.

Il reprit plus doucement, reprenant sa question en développant. Comme si j'avais pas compris la première fois. J'ai peut être l'air d'être un crétin prétentieux, je suis pas débile. Loin de là. Je restai silencieux, réfléchissant. Ma sœur. Ma petite Faith. Que t'était-il arrivé ? Comment étais-tu morte ? Comment avait-il pu te laisser mourir ? Sans rien faire ? Pourquoi toi et pas moi ? Tu aurais dû vivre. J'aurais dû être là pour te protéger. C'était mon devoir de grand frère. C'était ma promesse. Tu te souviens ? Je serais toujours là pour te protéger. J'ai manqué à ma parole. J'ai trahi ma promesse. Jamais je ne me le pardonnerai. Jamais je ne le lui pardonnerai. Je bus une nouvelle gorgée de cidre avant de répondre d'un ton froid, détaché. « Elle a été tuée par un Loup-Garou. »
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Jorah C. Greenoak

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MessageSujet: Re: Discussion with an old man // LEWIS Discussion with an old man // LEWIS Icon_minitimeVen 12 Avr - 20:18

Boucle d'Or était plongé dans le mutisme. J'avais donc raison. Elle est morte. Face à ce jeune homme silencieux, je ressentis au fond de ma vielle carcasse un vague sentiment de compassion. Je savais ce que nous faisait la mort d'un proche cher. J'avais perdu ma femme, la future duchesse de Wicklow. Ma chère Jessicane. J'avais porté son deuil pendant un an, plus que d'ordinaire. Je me suis promis de ne plus jamais toucher une femme. J'avais à peine trente ans, j'étais sans héritier. Mon père avait voulu me remarier à tout prix, étant donné que j'étais son seul enfant. C'était là que je lui avais dit que je renonçais à mon héritage. Je me rembrunis en ressassant ces vieux souvenirs. La mort de Jessicane m'avait profondément affecté. Je ne suis plus le duc de Wicklow mais juste un chevalier errant, un noble déchu, alcoolique... Et depuis dix ans un des assassins les plus recherchés d'Irlande. Je fixai les remous de mon cidre. L'Irlande... Pas un jour que je pense à ses plaines d'émeraude, ses falaises virtigineuses et ses mythes de l'Ancien Temps. Le mal du pays m'envahissait. J'étais un paria. J'étais un exilé. Un exilé! Je serrais mon bol à le fendre en deux.

Le bruit d'un bol qui se poser sur la table me dit relever la tête vers mon jeune interlocuteur. Ce dernier lança d'un ton froid, détaché: « Elle a été tuée par un Loup-Garou. » Je dûs me retenir de blêmir. Un Loup-Garou. Cersei! Reghan! Dieux! Ce jeune crétin, qui veut savoir tant de choses sur vous, est résolu à tuer les Loups, vous. J'étais inquiet pour vous à cet instant. Je vous savais forts, mes maîtres. Vous êtes les Loups Blancs. Les Silverwind. Cependant j'ai peur. Peur de vous perdre, vous les seuls enfants que je n'aurais jamais. Je pris une longue gorgée de cidre pour effacer cette stupide crainte. Reghan et Cersei ne sont pas démunis Jorah! Ils sont forts! Et tu es là pour eux. Courage, vieille carne!

Je reposai mon bol. « Toutes mes condoléances. — Je le fixai. Il semblait profondément affecté par la mort de sa jeune sœur. Je vis un éclair de rancœur dans ses yeux clairs. — J'ai aussi perdu un être cher. Ma femme. Je sais ce que ça fait. Ce sentiment de culpabilté, je l'ai ressentis et je le ressens toujours... La vie est cruelle, Carter... Et le Ciel guère miséricordieux. » Je me tus, regardant la salle grouillant de monde. Je soupirai avant de decider de lui raconter le minimum sur mes protégés. « Reghan et Cersei Silverwind. — Blondinet me regardait incrédule. Je décidai de poursuivre. — Ce sont les noms de ceux que je protège. 'Sont orphelins. Leur famille entière décimée par un des vôtres. Le Père Salomon. Un massacre. Seuls survivants... Je ne les connais que depuis quelques semaines. Le frère m'a embauché pour les protéger. Ils viennent d'Irlande, de mon pays... — mon regard se fit mélancolique au seul nom de ma chère patrie. — Je ne sais rien d'autre. A part qu'ils veulent tous deux se venger de Salomon. »
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Lewis J. Carter

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MessageSujet: Re: Discussion with an old man // LEWIS Discussion with an old man // LEWIS Icon_minitimeSam 25 Mai - 23:06

J'épiais du coin de l'oeil sa réaction. L'homme resta muet, immobile, les yeux rivés sur sa chope. Bien, les choses étaient claires. Si cet homme était un Loup ou connaissait des Loups, il était fixé. Je voulais ma revanche et je l'aurais. Qu'importe le nombre de Loups je doive tuer. Il but une longue gorgée de cidre tandis que je laissai mon regard flotter et suivre les allées et venues de la jeune serveuse. Elle était plutôt mignonne. Il reposa son bol et je fus forcé de reporter mon attention sur lui. Il me présenta ses condoléances. Je ne répondis pas. Chose banale et puis, il ne l'avait pas connue, je ne le connaissais pas. C'était juste pour engager la conversation après une telle annonce. Je restai impassible, le visage fermé. Je haïssais ces créatures. Il se crut obligé de se justifier. Il avait perdu sa femme alors il connaissait ce sentiment de culpabilité. Du moins, le croyait-il. Non, il n'y connaissait rien. Il n'avait pas vu ce que j'avais vu, cette scène d'horreur, du sang partout. Il ne pouvait pas connaître ce sentiment de culpabilité qui m'étreignait le coeur. J'aurais pu faire quelque chose, je le savais. Et je n'avais pas été là.

L'homme resta silencieux, regardant le monde qui remplissait la salle. Mon regard s'était de nouveau porté sur la serveuse. Parler de ma soeur me rendait terriblement triste. Et seul. Je savais qui allait pouvoir étouffer ce sentiment de solitude. Oh, rien de très excitant, juste pouvoir partager ma couche avec une femme, une femme aussi menue que ma soeur. Mon compagnon, le Ser Greenoak, reprit la parole. Je le regardai sans trop comprendre. Cersei et Reghan Silverwind. Les noms de ses petits protégés. Bien, je retenais ces noms afin de pouvoir mener mon enquête. Le chevalier continua, m'expliquant qu'ils étaient orphelins, leur famille ayant été entièrement abattue par le Père Salomon. Je plissai les yeux, retenant cette information de la plus haute importance. Sans le savoir, le vieux chevalier venait de m'avouer, à mi-mots, que ses protégés étaient des Loups-Garous. Le Père Salomon, bien que désillusionné, n'était pas stupide. Il avait eu, il y a longtemps, la capacité de dénicher les Loups-Garous. Vu l'âge de la gamine, Salomon n'était pas encore tombé totalement en dérision à cette époque. Et s'il avait supprimé l'intégralité de la famille... Il y avait de fortes chances que les deux gamins soient des Loups-Garous.

Ils venaient d'Irlande, l'aîné avait embauché le vieux chevalier depuis quelques semaines, pour les protéger. C'était tout ce qu'il savait avec le fait qu'ils voulaient se venger de Salomon. C'était bien assez. Même suffisant. J'hochai la tête avant de finir, d'un trait, mon cidre. Je remerciai le chevalier et me levai, il me regarda avec surprise. J'eus un léger sourire moqueur. « Je vous remercie, Ser. Vous m'avez été d'une grande aide. — je repris mon épée, rattachai mon manteau — Voyez-vous, Ser, vous ne m'avez quasiment rien dit de vos petits protégés - je suis certain que vous en savez bien plus que ce que vous ne laissez paraître - mais vous avez laissé échapper un détail d'une grande importance... Vos petits protégés sont des Loups-Garous et vous me l'avez avoué vous-même. »
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